1917
En juin paraît le n°1 de « L’Alouette », le bulletin de liaison de la Troupe.
On peut imaginer sans peine que tous ont besoin de se serrer les coudes et que ce petit fascicule est envoyé aux soldats sur le front.
L’équipe de rédaction est formé de Roger Sarrou, Armand Kaetzel qui ont 16 ans et Marcus Campbell , 12 ans (répondant au surnom de « le Milan, le Paon et la Belette »)
Il y a le « coin de nos poilus » : Jean André a été nommé caporal-mécanicien, puis sergent, Bergère Brumen et Kircher viennent en permission !
Un résumé du week-end de Trivaux 1917 confirme l’orientation militaire de cette journée autrefois festive.
A noter que le 14 juillet 1917, les éclaireurs ont été passés en revue à Vincennes par le Général Baden-Powell en personne.
Les enfants participent à une fête pour envoyer des colis aux soldats pour Noël et à l’entretien d’un jardin potager ; ils suivent des exercices intensifs de morse et de topographie.
Ils organisent un Arbre de Noël pour les soldats cantonnés dans Boulogne et éloignés de leurs familles.
En septembre 1917, une visite est organisée pour emmener les jeunes sur les champs de bataille de la Marne.
Le chef adjoint, Lucien PITON est appelé sous les drapeaux.
Un « grand ancien » disparaît : Louis GAYDOU, croix de guerre avec palmes N°5141, médaille militaire, blessé grièvement à l’assaut d’une tranchée le 9 avril 1917, est décédé le 10 mai -« Soldat très discipliné et toujours prêt pour les missions périlleuses sans s’inquiéter du danger, se portant toujours en avant. »